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Concert Saint Martin Le Beau 28 Octobre 2005


Les moments forts de la venue de John à Saint-Martin-le-Beau..

 

Je passerai sur les détails de l'organisation et sur le fait qu'un mois avant le concert, sur les conseil de mon avocat, j'ai transféré l'organisation de cette soirée au club de football des vétérans de Saint Martin-le-Beau, afin d'éviter d'éventuels problèmes avec le fisc.

Pascale a très peur que l'organisation ne soit pas à la hauteur et que John soit déçu. C'est normal, c'est le premier concert que je mets en place. De mon coté, j'ai peur que John ne vienne pas ou que le train soit en retard.

Nous restons donc en contact téléphonique toute la journée.
  12 H. Appel de Pascale : "J'ai John avec moi".
  15 H . Nouvel appel de Pascale, "John a mal à la gorge. Peux-tu lui acheter des bonbons au miel et des bonbons à l'Eucalyptus ?"
Bien oui. Sauf que je suis en train de préparer les canapés pour le buffet d'après concert, avec Jean François, du club de foot, Monique, la femme de Jean-François et Chouchou, "mon sbire".
Je m'exécute tout de même ; la priorité, c'est John. Il faut le chouchouter. J'ai l'idée d'ajouter aux achats un pot de miel (vieille recette de ma grand-mère).
  16 H. Je me rends à la gare avec Chouchou, chacun dans son véhicule, des fois qu'il y aurait un problème de voiture (ça c'est de l'organisation !). Je suis déjà fébrile.
  16 H 10. Il y a un bouchon. J'ai peur de ne pas être à l'heure au rendez-vous.
  16 H 28. Nous sommes sur le quai de la gare de Saint-Pierres-des-Corps, OUFFFFFFF.
  16 H 30. Le train entre en gare. J'avais pris soin de mettre mon tee-shirt rouge des Rubettes pour que l'on me repère facilement. (Heureusement que la météo est clémente ce 28 octobre…).
J'aperçois Pascale, et John. Je fais la connaissance de Cathy et Eric qui sont venus spécialement de Toulon pour ce concert (Trop génial).
L'atmosphère est à l'émotion. John me dit : "Bonjour Monsieur". Je lui répond : "Non, moi, c'est Philippe".
Nous quittons la gare pour rejoindre les véhicules. Cathy me tend un cadeau pour Ninon (Trop Mignon ! y aurais-je pensé ?). Je lui propose de le donner à Carine (ma femme) tout à l'heure.

Sur le parking, j'ouvre mon coffre. Je tends les bonbons à John, puis je sors le pot de miel et lui en offre une petite cuillère.
John est aux anges (Tant d'attention !). Il lance : "Il est fou, ce Philippe !".
Cathy et Eric montent dans le véhicule de Chouchou., John et Pascale dans le mien.

Je m'asseye au volant, John et Pascale sont à l'arrière.
Je réalise à voix haute "John Richardson dans ma voiture !".
  John répond : "Philippe, tu es une personne aussi importante que moi".
  Phil, "Pas tout à fait, quand même …".
Pascale traduit et traduira tout nos échanges sans jamais donner ou ajouter un avis personnel (parce que je ne parle pas un mot d'Anglais)
Un très grand professionnalisme. Bravo !!!!
  John : "Comment as tu fait pour organiser ce spectacle ?".
  Phil : "Je me suis fais sponsoriser par des entreprises".
  John : "En Angleterre, les sociétés n'auraient pas donné d'argent".
  John : "Comment t'est venue l'idée d'organiser ce concert ?".
  Phil : "Mon ami Ghislain est venu un soir dîner à la maison. J'avais mis en musique de fond "Spiritual Rhyhtms". Il a adoré. Je lui ai alors offert le disque. A son tour il a fait écouter le CD à un de ses amis qui a lui aussi adoré. Pour le Noël 2003, j'ai offert 5 CD's, à mon frère, aux amis. Ils ont tous aimé (ou alors ils ont tous été bien polis !). Alors, je me suis dit qu'il fallait médiatiser cette Musique. Voilà comment est né l'idée du concert".
  John : "Veux-tu être mon impressario en France?".

J'explique à John le déroulement de la soirée.
Nous arrivons aux Chambres d'hôtes. Le patron, Jean, a offert la chambre à John.
Mon naturel reprend le dessus ou John m'a mis à l'aise. Je sors alors mon appareil numérique, et j'interpelle John : "Hé ! John, on aurait dû faire une photo avec le pot de miel !!!".
John, en toute simplicité, s'exécute. Seulement, le hic c'est que les piles de mon numérique sont déchargées. Merdasse !!!!!
Pascale prend la photo avec son appareil qui, lui, fonctionne. (c'est Top).
Après avoir déposé les bagages, nous partons pour la salle des Laurières où doit se tenir le concert.

John semble ravi du cadre. Nous faisons les essais de balance, les essais de lumière. Pascale est rassurée.
Patricia de l'Union Musicale de Saint Martin-le-Beau a réussi à m'avoir 8 djembés. John commence à taper. Il est impressionné par le poids du djembé. Pascale aussi. Les djembés sont en résine. John m'en demande le prix. Je téléphone au magasin Ils acceptent de me faire 10% de remise : Vendu.(qu'est-ce que je fais dans l'administration ???, j'aurai dû être dans les affaires !).

John entame Bénédiction (Wahoo, c'est mieux que le CD !).
  John : "Qu'elle est ta chanson préférée ?".
  Phil : "Dear Lord".
John me chante "Dear Lord" ( ça y est je suis sur mon nuage. Impossible d'en redescendre).

Chouchou s'improvise photographe. Séance de photos avec John, Pascale, Cathy , Eric and me. John souhaite se reposer avant le spectacle, Pascale aussi.

J'invite Cathy et Eric à un encas à la maison. Chouchou est ravi de jouer les chauffeurs.
Pendant ce temps, nous arrivons aux chambres d'hôtes. Là je fais la connaissance d'Isabelle, que j'ai failli écraser avec ma voiture, de Claudine et de ses deux enfants. Ils sont venus de la région parisienne (vraiment super).

L'encas : pâté, vin blanc, que du local ! Tout le monde s'apprécie (Trop cool). Mais, je dois accueillir les sponsors. Je retourne alors chercher John et Pascale, direction les Laurières.

Entrée des artistes, Pascale et John attendent dans la loge.
J'accueille les sponsors, je connais tout le monde ou presque.
J'ai distribué 150 invitations et le club de Foot a vendu 34 places.
Je suis surpris des sponsors qui m'avaient demandé des places et qui ne sont pas là !!!!!!
Pascale m'informe que John souhaite de l'eau pétillante Oupsss !!! Remerdasse. J'ai pas d'eau pétillante !!!! Je panique un peu. Finalement, elle en trouve dans les cuisines. OUFFFF !
Il est 21 H, il faut commencer. J'ai préparé un petit discours d'introduction. J'ai le trac parce que je n'ai pas l'habitude de ce genre d'exercice.

Finalement je suis sauvé par le public qui m'applaudit dès la montée sur scène et mon naturel reprend encore le dessus. "JE NE SUIS PAS JOHN RICHARDSON !!!!.". Rires dans la salle. Ça fait du bien !!

Je remercie toutes les personnes qui m'ont épaulé dans cette aventure, notamment mon ami Ghislain. A la fin du discours, je n'étais plus "étanche".

Pascale et John apparaissent.

John tambourine sur son djembé. Là, c'est parti, j'appréhende dans mon coin, John m'a demandé de m'occuper des 2 sonos.

Le concert sera aussi raconté sur le site de Pascale, parce qu'avec l'organisation et le fait de courir partout, j'avoue que je n'ai pas profité à 100 % de la soirée.

John invite des spectateurs à "Djembéter" . L'ambiance est là en moins de cinq minutes. Avec sa façon de jouer, on se croirait au milieu d'une tribu indienne.
John initie au TamTam Africain une deuxième série de spectateurs. Cette fois le programme est un peu plus intense et pourtant les spectateurs se prêtent au jeu. J'ai l'impression que les deux groupes ont répété ensemble tout l'après midi. Ensuite, il demande aux invités répartis en trois groupes de reprendre des paroles des écrits indiens sur une musique de "Middle of The Road". Ca marche tellement bien que l'on ne peut plus les arrêter.

John continue sa prestation par une séance de relaxation collective. C'est un peu long, mais c'est normal sinon on ne se détend pas. Un groupe de spectateurs n'adhère pas. En revanche d'autres sont tellement bien qu'ils s'endorment presque.

Ensuite, John parle de sa vie, de l'expérience sur une personne atteinte de sclérose en plaque qu'il a soigné pas des séances de vie antérieure. Là ç'en est trop pour le groupe d'une douzaine de personnes (les mêmes qui n'avaient pas adhéré à la relaxation.) Ils quittent la salle. Nous en reverrons une partie au buffet d'après concert. OUF !! Ça ne leur a pas coupé l'appétit !!!!

Je demande à John de chanter "Bénédiction". Je tarde à trouver la plage du CD.
Le public apprécie cette mélodie, mais vers la fin de la chanson, le lecteur laser saute, "c'est du direct". Je sens John tendu. Très professionnel, il remercie les spectateurs.

Le buffet est ouvert, je prends la température, la plupart de l'assistance est ravie.

Quelques propos recueillis :
  La femme de Denis, l'un des sponsors me dit : "ça m'a rappelé les années passées au Népal et en Birmanie. J'ai beaucoup apprécié".
  Un groupe de Rock amateur me demande de leur raconté "l'histoire des Rubettes".
  La plupart des personnes me demande "comment j'ai connu John".
  Maie-thé, une voisine, m'avoue : "j'ai mal aux mains d'avoir tapé sur le Djembé !".
  Brigitte, sa belle-mère : "c'était trop génial".
  Mamie Chouchou (la maman de Chouchou !) : "La relaxation m'a rappelé l'époque où je faisais du yoga".
  Mémé DaillDaill (ma maman) : "Y'a que toi pour faire des trucs pareils".
  Antoine, l'épicier : "il est super ce John".
  Pascal, un ami : "j'ai bien aimé".

Un p'tit coup de blanc avec Eric. Je présente Ghislain à John qui lui offre un CD. Séance photos avec Ghislain et PauPol son associé.
John a décidé de m'accorde du temps pour me remercier et l'interviewer.
Il est minuit, nous nous rendons chez moi. Nous refaisons la soirée. Je sens John un peu froissé par le départ de certains Tourangeaux de l'assistance. Nous finissons par positiver en pensant à ces enfants de l'école de percussion qui se rappellerons toute leur vie d'avoir joué du Djembé avec John Richardson .
Je demande à John si je peux lui poser des questions sur les Rubettes ?
Cette interview sera intégrée dans les biographies, cet hiver. 2 H. du matin, je raccompagne nos hôtes à leurs chambres.

Samedi matin, 9 H , Isabelle m'a demandé de venir prendre le p'tit dèj avec les fans, les vrais qui résident tous dans le même hôtel que John.
Là, je pense que je n'ai pas donné assez parce que j'étais fatigué. J'ai oublié de leur dire que j'étais très heureux de leur venue, très heureux de partager la même musique et la même passion. Mille excuses. Je souhaite que l'on se revoit dans un concert où je ne serai pas l'organisateur.
11 H 30. Je raccompagne John et Pascale à la gare, je suis trop ému et trop fatigué pour pouvoir discuter.
Je lance à John : "je vais organiser un concert des Rubettes".
John me demande si je veux être l'impréssario des Rubettes en France.
Quelques banalités, John me serre très fort dans ses bras, puis Pascale et lui montent dans le train.

Le train part.


Sur le quai, quand j'ai vu le T.G.V. s'éloigner, s'éloigner, j'ai pleuré.



Photos du site



Photos de Eric et Cathy


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